A partir de septembre 2023, l’âge légal de départ passe progressivement de 62 à 64 ans d’ici à 2023, à raison d’un trimestre par année de naissance jusqu’à atteindre 64 ans à partir de la génération 1968. L’âge du taux plein automatique est maintenu à 67 ans.
Ce report sera couplé avec un allongement de la durée de cotisation requise pour bénéficier d’une retraite à taux plein : elle sera portée à 43 ans soit 172 trimestres d’ici à 2027. Les actifs nés en 1965 seront les premiers à valider les 43 annuités.
Avant 64 ans, il s’agit de la retraite anticipée. Cela peut concerner les personnes ayant une carrière longue ou bien les personnes en situation de handicap ou en incapacité permanente.
Pour plus d’information, contactez l’Assurance Retraite.
A 64 ans, soit le salarié possède les trimestres nécessaires et peut donc bénéficier des conditions du taux plein, soit il n’a pas les trimestres requis et, dans ce cas, aura une décote sur sa retraite. Le salarié peut aussi faire le choix de continuer à travailler pour acquérir les trimestres manquants.
Entre 64 ans et 67 ans, si le salarié a les trimestres nécessaires, chaque trimestre supplémentaire augmentera sa retraite de base. S’il n’a pas les trimestres requis, il peut poursuivre son activité jusqu’à les obtenir.
A 67 ans et après, le salarié a droit automatiquement à sa retraite à taux plein, même s’il n’a pas le nombre de trimestres requis. Cependant, il peut également faire le choix de continuer à travailler.
Cas particulier : le cumul emploi-retraite et la retraite progressive sont possibles sous certaines conditions. Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de l’Assurance Retraite.